Modern Warfare 4 jouable sur Facebook ?
Et si demain, adieu Wii U, PlayStation 4 ou Xbox 720, et bonjour Facebook ? Le Cloud Gaming fait encore parler de lui avec l'annonce de l'arrivée de Gaikai sur l'omnipotent réseau social de Mark Zuckerberg.
Bientôt, les 800 millions d'utilisateurs de Facebook pourront avoir accès, en streaming, à autre chose que le catalogue de Zynga et compagnie. Bientôt, depuis le portail du célèbre réseau social, on pourra jouer à Battlefield, Modern Warfare ou Crysis et non plus seulement à Farmville et ses clones innombrables et ennuyeux.
Pour preuve, World of Warcraft tourne déjà dessus, comme l'a montré dans une démo David Perry, chef exécutif chez Gaikai. Si le procédé fonctionne, sans trop de bugs ni déperdition, nulle doute encore que le Cloud Gaming risque d'avancer quelques pions qui pourraient être une attaque fatale aux consoles de salon.
"Amenez le jeu au joueur, ne bougez pas les gens, bougez les jeux" déclare Perry, qui a bien saisi la méthode de Zynga avec son free to play poussant le joueur à investir ensuite, si le jeu lui plaît. En permettant d'accéder rapidement et facilement à de grosses licences comme Mass Effect, Dead Space, Bulletstorm ou Dead Rising, jouable pendant une durée déterminée avant de passer à la caisse, Gaikai bouleverse le mode de distribution des jeux. Qui ira investir à l'aveugle les 70 euros réglementaires dans un titre, quand il peut le tester avant, dans des conditions normales qui ne soient pas une démo ?
Oubliez Steam, oubliez tout, le Cloud Gaming pourrait bien être la révolution qu'il promet d'être. Avec Facebook comme vitrine, la déflagration risque d'être décisive. C'est toute une nouvelle économie qui se met en place, au détriment d'une autre qu'on regrettera, mais que bientôt on trouvera ringard et réactionnaire de regretter. En quelques mois, Gaikai a déjà signé des partenariats avec Capcom, Ubi Soft, Electronic Arts ou Atari. Ce n'est certainement que le début. Mais reste alors cette question :
Pour preuve, World of Warcraft tourne déjà dessus, comme l'a montré dans une démo David Perry, chef exécutif chez Gaikai. Si le procédé fonctionne, sans trop de bugs ni déperdition, nulle doute encore que le Cloud Gaming risque d'avancer quelques pions qui pourraient être une attaque fatale aux consoles de salon.
"Amenez le jeu au joueur, ne bougez pas les gens, bougez les jeux" déclare Perry, qui a bien saisi la méthode de Zynga avec son free to play poussant le joueur à investir ensuite, si le jeu lui plaît. En permettant d'accéder rapidement et facilement à de grosses licences comme Mass Effect, Dead Space, Bulletstorm ou Dead Rising, jouable pendant une durée déterminée avant de passer à la caisse, Gaikai bouleverse le mode de distribution des jeux. Qui ira investir à l'aveugle les 70 euros réglementaires dans un titre, quand il peut le tester avant, dans des conditions normales qui ne soient pas une démo ?
Oubliez Steam, oubliez tout, le Cloud Gaming pourrait bien être la révolution qu'il promet d'être. Avec Facebook comme vitrine, la déflagration risque d'être décisive. C'est toute une nouvelle économie qui se met en place, au détriment d'une autre qu'on regrettera, mais que bientôt on trouvera ringard et réactionnaire de regretter. En quelques mois, Gaikai a déjà signé des partenariats avec Capcom, Ubi Soft, Electronic Arts ou Atari. Ce n'est certainement que le début. Mais reste alors cette question :
est-ce que tout le monde voudra revenir jouer au clavier, sur son PC, son portable ou sa tablette, à l'heure du détecteur de mouvement ? Si on en croit le succès des jeux sur Facebook, il n'y a pas trop de souci à se faire, sauf pour Nintendo ou Kinect.
Source : http://jeuxvideo.fluctuat.net
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