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L’histoire des iDevices est une combinaison habile d’usage et de conception hors norme. L'iPad mini est, comme tous les appareils sous iOS, un tour de force en terme de design et d'ingénierie. A l'heure actuelle, seul Apple semble capable de pousser les choses si loin. C'est sa marque de fabrique. Pour autant, avec l'iPhone, puis l'iPad, Apple avait su créer une rupture : rupture de vision et rupture d'usage. Sa force était sa capacité à utiliser la technologie, souvent déjà présente, pour changer la donne. L’exemple le plus simple est l’utilisation des capteurs de proximité pour éteindre l’écran des iPhone quand on le porte à l’oreille. En l'occurrence, ce nouvel iPad mini devrait assurer des usages confortables, sans innover sur ce point. Pas plus qu’il n’innove sur sa configuration, avec ses spécifications datées – l'Apple A5 est venue au monde avec l'iPhone 4S, en octobre 2011... L’innovation par la configuration ?

Attendu pour le 9 mars en tandem avec iOS 5.1, l’iPad 3 embarquerait une batterie plus puissante, un écran rétinien, un nouveau capteur photographique et une interface 4G. A l’appui de clichés de ce qu’elle prétend être un prototype de la tablette en question, l’équipe de Repair Labs Blog dissipe quelque peu cet épais brouillard et annonce la couleur d’un terminal attendu pour le 9 mars, vraisemblablement date de sortie d’iOS 5.1. Mis à nu pour l’occasion, ledit iPad 3 exhibe un châssis dont l’usinage laisse à penser qu’un nouveau type d’écran, rétinien en l’occurrence, pourrait y trouver place, pour un affichage en résolution 2048 x 1536 pixels. Son agencement augure par ailleurs d’un capteur photographique amélioré. Quant au format prétendument réduit de la carte mère, il permettrait d’implémenter un accumulateur plus volumineux. Une démarche qui ferait sens, alors qu’Apple prévoirait d’intégrer une interface 4G LTE autrement plus énergivore que les actuelles puces 3G.