L'Express traite les Anonymous de "connards"
Avant Hier, le site Internet du magazine a connu une petite demi-heure de panne, non revendiquée. Mais sa rédaction pense aux Anonymous, et a d'ailleurs eu des mots durs envers le groupe de pirates informatiques.
Lundi matin, Christophe Barbier, à l'occasion de sa chronique sur i>Télé, a copieusement critiqué le collectif de hackers, les traitant de lâches agissant sous couvert de l'anonymat, et les a même provoqués, disant : "on les attend".
Il leur a aussi adressé un message : "Il faut dire à ces Anonymes qu'ils ne sont pas des Robins des bois, qu'ils ne sont pas là pour la liberté de la presse, la liberté d'expression ou la liberté du futur. Ils sont là comme des voleurs. Anonymes, vous êtes des voleurs. La république vous rattrapera !".
L'après-midi du même jour, de 18h15 à 18h45 environ, le site lexpress.fr s'est retrouvé inaccessible, apparemment victime d'une attaque DDoS (qui n'a pas été revendiquée, et que les Anonymous réfutent, déclarant "ne pas toucher aux médias").
"Bande de connards !"
Suite à ce souci technique, Eric Mettout, le rédacteur en chef du site Internet de L'Express, n'a pas mâché ses mots dans un tweet cinglant : "Franchement les Anonymous, vous avez rien d'autre à foutre que vous en prendre à un site de presse. Bande de connards !", a-t-il écrit.
Puis, dans un édito, il se ravise, se calme, et n'évoque plus le mouvement dans son ensemble, mais seulement "quelques Anonymous (...), a priori réunis derrière deux ou trois ordinateurs" et qui auraient lancé l'attaque.
Il se dit conscient que "les Anonymous, dans leur majorité, ont condamné, entre eux, cette action imbécile", mais il demande tout de même une condamnation officielle de l'action, vers 19 heures, en tweetant : "OK, admettons que les #anonymous condamnent l'attaque contre LEXPRESS.fr. Alors qu'ils le fassent haut et clair". Ce qui risque d'être difficile, étant donné que le groupe de pirates est décentralisé, sans leader global, ni ligne de conduite unique (même si certaines règles sont transmises de pirate en pirate, rien ne les force à les suivre, et tous peuvent agir comme bon leur semble, en groupe ou séparément)...
Eric Mettout risque donc d'attendre longtemps, surtout que plusieurs comptes Twitter de l'organisation se sont exprimés dans son sens (comme @anonymous__fr qui a déclaré "Rappel : Originellement, un #Anonymous n'attaque pas les médias !"), mais cela ne lui a visiblement pas suffi...
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