Sony Playstation Vita : console de jeu portable nouvelle génération

Déjà sortie au Japon et prévue dans nos contrées pour la fin février, la dernière console de Sony est à la pointe de la technologie avec désormais du tactile et des performances décuplées. Reste à savoir si la PlayStation Vita présente un véritable intérêt face à des smartphones et des tablettes de plus en plus puissants. La sortie d’une nouvelle console est habituellement très attendue. Pour autant le successeur de la PSP est arrivé au Japon dans une relative indifférence. Un signe des temps ?

 D’un point de vue design, Sony n’a clairement pas cherché à réinventer le fil à couper le beurre. La Vita reprend la forme générale de son ancêtre. Ecran plus grand oblige, ses mensurations sont en légère hausse, particulièrement en largeur avec 83,55 mm pour une longueur de 182 mm. Elle est par contre légèrement plus fine avec 18,6 mm d’épaisseur. Avec 260 grammes sur la balance, son poids est similaire à celui du premier modèle de PSP. Toutefois, Sony avait beaucoup amélioré ces points avec les déclinaisons suivantes qui ne pesaient plus que 180 grammes. 


Les matériaux choisis sont dans la tradition de Sony : du plastique noir brillant qui attire bien les traces de doigts. Heureusement, le dos de l’appareil utilise lui un plastique mat qui a moins tendance à glisser. Comme toujours, l’assemblage et la finition sont parfaits. Tout est bien ajusté et respire la solidité. Bien entendu on évitera de la laisser tomber par terre. L’écran est toujours aussi vulnérable. Avec l’apparition d’une petite surface tactile au dos on évitera également les chocs sur le dos de la machine. Par contre, la disparition du lecteur UMD (et par extension de toutes les parties mobiles) devrait limiter les risques de pannes.

Le tactile, c’est bien beau mais il faut bien avouer que l’on a pas encore trouvé mieux que des bons vieux boutons et autres joysticks pour jouer sérieusement. Heureusement, la Vita est bien dotée de ce côté avec une croix directionnelle, deux gâchettes, les touches Start/Select et un bouton Home. Cerise sur le gâteau : deux joysticks. Contrairement à celui que l’on trouvait sur la PSP, on est là en présence de vraies manettes très précises. Si on doit leur trouver un petit défaut, on notera qu’elles ne sont pas cliquables.

 
En complément de ces commandes physiques, on trouve deux surfaces tactiles. La première est bien entendu l’écran mais la seconde est plus surprenante. Elle est en effet située au dos de la console et elle est légèrement plus petite que l’écran. Ce choix s’avère très malin car on peut ainsi utiliser des commandes tactiles sans avoir besoin de mettre ses doigts devant son écran. L’utilisation du tactile est toutefois à la discrétion du développeur et tous les jeux n’utiliseront pas ces possibilités. Sont également de la partie un accéléromètre et un gyroscope. Tandis que deux petites caméras VGA (à 0,3 Mpixels) sur les faces avant et arrière permettent la réalité augmentée. Les tranches de la PS Vita sont bien utilisées aussi.

Outre quelques boutons (marche/arrêt, volume) on trouve une connectique pléthorique. On commence par deux lecteurs de cartes, l’un dédié aux cartouches de jeu et l’autre à la carte propriétaire dédiée au stockage. Est également de la partie une sortie casque et une prise pour de futurs accessoires. La charge et la connexion USB se font par une prise propriétaire située sur le bas de la console. A l’heure où l’immense majorité des appareils électroniques ont adopté le micro-USB, on se demande bien pourquoi Sony s’obstine à utiliser un connecteur propriétaire d’autant plus ennuyeux que les détrompeurs ne sont pas très bien pensés et qu’il est possible de se tromper dans le sens d’insertion. 

Bien qu’elle soit grande, la Vita ne dispose pas d’énormément d’espace pour les mains, l’écran prenant beaucoup de place. Nous étions donc un peu inquiets au vu de la relative petite taille des boutons. Après de nombreuses heures de jeu, la fatigue ne se pas trop fait ressentir. Toutes les touches sont aisément accessibles, même si le confort général variera selon la taille de vos mains.

A sa sortie, l’écran de la PSP était tout bonnement impressionnant, proposant une bonne qualité d’image et surtout une grande taille de 4,3 pouces. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et les smartphones de grande taille se sont généralisés. L’écran de 5 pouces de la Vita est donc nettement moins impressionnant. De type OLED et affichant une résolution qHD (960 × 544), il offre toutefois une excellente qualité d’image. Les noirs sont profonds, les couleurs vives et la luminosité est élevée. Pas de miracle toutefois au niveau des reflets, le revêtement ne supportant pas très bien le soleil ou les éclairages forts. Grâce à l’OLED, la Vita se débrouille toutefois mieux que la PSP à ce niveau.

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